Comment traiter et prévenir les troubles musculosquelettiques avec l’ostéopathie ?

TROUBLES MUSCULO SQUELETTIQUES, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Quels sont les troubles musculosquelettiques les plus fréquents ?

Parmi les TMS les plus fréquents, on peut citer :

• ✔ Main, poignet : Le syndrome du canal carpien au poignet (38 %)
• ✔ Épaule : Le syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule (30 %)
• ✔ Coude : L’épicondylite latérale du coude (22 %)
• ✔ Dos : Les lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos) (7 %)
• ✔ Genou : Moins fréquents, les TMS des membres inférieurs surviennent également. Le plus connu est l’hygroma du genou (2 %)

Source : Assurance Maladie chiffres 2017

Lors de nos interventions auprès des entreprises, nous atténuons et soulageons régulièrement les troubles musculo-squelettiques de nos patients salariés. En savoir plus sur notre service d’ostéopathie en entreprise .

Découvrons ces pathologies musculo-squelettiques de plus près :

SYNDRÔME DU CANAL CARPIEN

Définition

Le canal carpien est un tunnel situé à la face antérieure du poignet. Il contient les tendons des muscles fléchisseurs des doigts et le nerf médian et est limité en arrière et sur les côtés par les os du poignet (carpe) et en avant par le ligament annulaire du carpe. Le nerf médian innerve les 3 premiers doigts (pouce, index et majeur).

Lorsque le nerf médian est compressé à la hauteur du poignet, dans le canal carpien, des symptômes, plus au moins supportables, apparaissent. On parle alors du syndrome du canal carpien.

Les symptômes

Le syndrome du canal carpien peut se caractériser par :

• Une faiblesse dans le poignet et dans la main ;
• Des fourmillements ou un engourdissement survenant la nuit ou le matin au réveil ;
• Des douleurs remontant dans l’avant-bras ;
• Une diminution de la sensibilité dans le bout des doigts.

Causes

Le syndrome du canal carpien peut parfois être lié à votre état de santé (certaines maladies et affections, changements hormonaux). Le plus souvent, aucune cause n’est identifiée, mais des facteurs professionnels, environnementaux, hormonaux, ainsi que l’état général du patient…, peuvent favoriser l’apparition de ce syndrome. La cause la plus fréquents est l’activité professionnelle ou l’on sollicite la main et le poignet en effectuant des gestes répétitifs pendant une durée plus au moins longue. Pour aller plus loin, consultez notre page dédiée au travail et aux affectons qui en sont lié .

Traitement

Le syndrome du canal carpien, se soigne très bien, notamment en traitant les causes sous-jacentes de ce trouble.

Le traitement de cette affection dépendra de sa sévérité et de son évolution. La médecine allopathique (conventionnelle) propose des traitements pour prendre en charge le syndrome du canal carpien.

En effet, votre médecin pourra vous prescrire une attelle pour éviter les mouvements de la main et du poignet, limitant ainsi l’évolution de la pathologie. Aussi, il pourra vous prescrire des médicaments ; des antalgiques et des infiltrations… et dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée, votre médecin vous recommandera alors de consulter un orthopédiste. Enfin, L’ostéopathie est vivement recommandée pour traiter ou prévenir ce trouble.

Que peut faire l’ostéopathie pour traiter le syndrome du canal carpien ?

En fait, l’ostéopathe s’appuiera sur des manipulations myofasciales douces et indolores, au niveau du nerf médian compressé, du canal carpien. Ces manipulations vont aider à diminuer les douleurs liées à ce syndrome, à améliorer la conduction nerveuse et limitera les symptômes neurologiques (fourmillement, engourdissement etc.).

SOLLICITER UN OSTÉOPATHE EN ENTREPRISE

SYNDRÔME DE LA COIFFE DES ROTATEURS

Définition

La coiffe des rotateurs est l'ensemble des muscles qui s'attachent sur la tête de l'humérus et la recouvrent à la manière d'une coiffe.

Ces muscles sont au nombre de 4 : muscle supra-épineux (supra-spinatus), infra-épineux (infra-spinatus), petit rond (teres minor) et sous-scapulaire (sub-scapularis).

Des affections peuvent atteindre cette zone du corps, et se caractérise par des symptômes qui poussent le patient à consulter :

• La tendinopathie non rompue : tendinite aigue, chronique, ou calcifiante
• La tendinopathie rompue (partielle ou totale) : dégénérative (due notamment, au vieillissement des tendons) ou traumatique (à la suite d’une sursollicitation de la main ou à un choc)

Cette tendinite se met en place à cause des frottements des tendons contre une surface osseuse comme avec l'acromion à la suite de mouvements répétés provoquant l'inflammation du tendon et de la zone.

Le diagnostic d'un conflit sous-acromial se fait lors d’une consultation avec un ostéopathe ou un spécialiste. Outre l’interrogatoire, le médecin réalise plusieurs manœuvres spécifiques sur l’épaule. Le spécialiste réalise notamment les tests dits de Yocum, Neer ou Jobe. Si ces tests reproduisent spécifiquement les douleurs, l’existence d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs est probable.

Symptômes

Le syndrome de la coiffe des rotateurs se caractérise par :

• ➔ La douleur est le symptôme le plus fréquent (surtout en mouvement)
• ➔ Une faiblesse au niveau du bras
• ➔ Une sensibilité et des douleurs
• ➔ Une limitation de l'amplitude des mouvements d'abduction et de rotation externe de l'épaule

Causes

La lésion peut être d’origine traumatique (chute, port de charge très lourde, choc au niveau de l’épaule etc.). Aussi, le syndrome de la coiffe des rotateurs peut être d’origine dégénérative (usure ou surcharge…) ou encore mixte, alliant ainsi les deux causes.

Traitement

Si vous ressentez l’un des symptômes cités ci-dessus, Nous vous recommandons de les traiter pour éviter une perte partielle ou totale de votre mobilité de votre bras. Des bilans doivent alors être réalisés avec l’aval du médecin traitent : échographie, IRM et arthroscanner.

En cas de syndrome de la coiffe des rotateur, des solutions peuvent être proposées ; des antalgiques, infiltrations de corticoïdes, une attelle pour reposer l’épaule, et dans les cas les plus grave, le traitement chirurgical peut être programmé.

Mais le repos et la rééducation sont des solutions totalement invasives mais leur efficacité est plus considérable lorsque l’affection est à ces débuts.

Que peut faire l’ostéopathie pour traiter le syndrome de la coiffe des rotateurs ?

L’ostéopathe est efficace dans le traitement et la prévention du syndrome de la coiffe des rotateurs. Elle apporte, grâce à ses différents techniques , une solution adaptée et non médicamenteuse. Si vous avez recours à l’ostéopathie une fois la tendinite installée, celle-ci aura une action sur l’optimisation de la guérison en libérant votre épaule de toutes les tensions et restrictions installées.

En cas de rupture de la coiffe des rotateurs, la rééducation est nécessaire ! Elle permet d’atténuer les douleurs, de récupérer la mobilité nécessaire et de renforcer les muscles de l’épaule.

L’ostéopathie permet d’agir en complémentarité avec la kinésithérapie ; les tensions locales ou loco-régionales travaillées par l’ostéopathe pourront en effet optimiser la rééducation de l’épaule.

ÉPICONDYLITE LATÉRALE DU COUDE

Définition

L’épicondylite (tennis Elbow) se caractérise par une douleur du coude, due à une atteinte des tendons qui fixent certains muscles de l’avant-bras sur l’épicondyle de l'humérus.

La douleur de l'épicondylite peut avoir différentes origines : micro-déchirures des tendons, petites lésions au niveau de leur insertion sur l’os, etc. Elle survient après une sollicitation importante et/ou répétée du bras et de l'avant-bras.

Symptômes

Lorsque l’on est atteint d’une épicondylite, des symptômes apparaissent pour nous alerter :

• Une douleur vive au niveau de l'avant-bras qui revient lorsque la personne :
• répète le geste qui a provoqué l’épicondylite
• déplie le bras, plie le poignet en gardant le coude tendu
• saisit des objets avec la main en gardant le bras tendu
• effectue un mouvement de rotation (par exemple pour ouvrir une porte)
• Une perte de mobilité partielle ou totale ;
• Des fourmillements et des vibrations dans l'avant-bras ;

Causes

L'épicondylite peut avoir différentes origines : micro-déchirures des tendons, petites lésions au niveau de leur insertion sur l’os, etc.

Elle survient après une sollicitation importante et/ou répétée du bras et de l'avant-bras. La cause principale de cette affection est le travail nécessitant des mouvements répétés, ou énergiques des doigts, du poignet et de l'avant-bras.

Aussi, l’absence de repos et ou de récupération comme chez les musiciens ainsi que le travail au froid et l’exposition à des vibration (utilisation du marteau-piqueur ou d’une motobineuse à répétition par exemple).

Traitement

En cas d’épicondylite, le repos est de mise. En effet, vous pouvez réduire les douleurs du coude en mettant cette articulation au repos. La prise d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires en automédication peut aussi vous soulager mais l’ostéopathie reste une solution sérieuse à envisager pour aider à soulager cette forme de tendinite. Si les douleurs persistent malgré ces traitements une chirurgie peut être envisagée.

Que peut faire l’ostéopathie pour traiter l’épicondylite ?

L’ostéopathe va rechercher les pertes de mobilités articulaires et musculaires qui créent un terrain propice à l’apparition de l’épicondylite. En effet, le désalignement articulaire favorise une sursollicitation tendineuse qui peut être à l’origine d’inflammations et d’usures avérées.

Une fois la cause mécanique trouvée, l’ostéopathe va appliquer un traitement adapté à chaque cas. En savoir plus sur comment se déroule une consultation avec un ostéopathe . Il va également redonner plus de flexibilité aux structures touchées : c'est-à-dire non seulement au tendon, mais également aux zones annexes qui participent à son bon fonctionnement.

Une fois le coude traité, le praticien va détendre les muscles des avant-bras. En effet, la tendinite entraîne la formation de nœuds musculaires qui doivent être éliminés pour rendre leur efficacité aux membres. Cette action va, en outre, améliorer votre capacité à soulever des charges lourdes.

Une séance d'ostéopathie peut suffire en cas d'épicondylite récentes ; si la tendinite est plus installée (chronique) avec un terrain inflammatoire, plusieurs séances pourront être nécessaires. L’ostéopathe vous conseillera de manière spécifique et adaptée à votre cas.

LOMBALGIES

Définition

La lombalgie chronique est définie par une lombalgie de plus de 3 mois. Il existe de nombreuses affections lombaires : l'ostéoporose, l'arthrose, la fibromyalgie, la spondylarthrite ankylosante et la sténose du canal rachidien.

Symptômes

Les lombalgies, qu’importe son origine, se caractérisent par une douleur au niveau de la zone lombaire :

• ➔ Douleur intense ou légère, périodique ou chroniques, profonde, lancinante, en coup de poignard ou pulsative. Lorsqu'un nerf est atteint, la douleur peut irradier à d'autres parties du corps, par exemple dans une jambe, ou à la cheville ou au pied.
• ➔ Douleur au niveau de la fesse et de la cuisse (dans le cas d’une sciatique)
• ➔ Asthénie
• ➔ Perte partielle ou totale de la mobilité (blocage)
• ➔ Impossibilité de se redresser
• ➔ Difficulté à marcher

Causes

Il peut être difficile de déterminer la cause exacte d'une douleur lombaire. Le diagnostic doit être poser après un examen clinique avec un spécialiste comme l’ostéopathe et/ou des examens médicaux (radiographies, échographies, IRM etc.). Votre médecin ou praticien sera amené à vous poser un certain nombre de questions au sujet de vos symptômes, vous demandant de lui décrire votre douleur, son intensité et quelles sont les choses qui l'aggravent ou qui la soulagent.

Les personnes qui présentent une surcharge pondérale, qui ont une posture incorrecte ou dont les muscles du dos, de l'abdomen et du pelvis (bassin) présentent une faiblesse ont un risque plus élevé de blessure ou de l’apparition des lombalgies.

En réalité, les lombalgies sont souvent une symptomatologie d’une affection sous-jacente : le déséquilibre articulaire et son blocage (lumbago), l'ostéoporose, l'arthrose, la fibromyalgie, la spondylarthrite ankylosante et la sténose du canal rachidien, sciatique.

Traitement

Comme pour les causes, le traitement des lombalgies dépendra de l’affection qui en est l’origine. Par conséquent, il convient de traiter la pathologie sous-jacente afin de faire disparaitre les douleurs lombaires.

La médecine conventionnelle permet un traitement discutable des lombalgies. En effet, les solutions médicamenteuses sont limitées car leur but principal est d’estomper la douleur en ayant une influence sur les nocicepteurs.

Votre médecin vous prescrira des antalgiques, des anti-inflammatoires, si la douleur persiste, il vous prescrira des opiacés et décontracturants musculaires.

Vous pouvez aussi adopter certains reflexes utiles :

• Si la douleur est très aiguë : restez en position allongé ; sur le dos les genoux fléchis ou sur le côté en chien de fusil ;
• Évitez les mouvements brusques ou de fournir des efforts (port de charges) ;
• Appliquez du chaud en bas du dos pour apaiser votre lombalgie ;
• Débloquez votre dos avec un professionnel qualifié comme l’ostéopathe ;
• Continuez à bouger et marcher dès que possible pour que vos muscles récupèrent ;
• Faites-vous masser pour relâcher les muscles.

Que peut faire l’ostéopathie pour traiter les lombalgies ?

L’ostéopathie est une thérapie manuelle très efficace dans le traitement des lombalgies. En effet, en plus de soulager la douleur, elle présente l’intérêt de toujours s’attaquer à la cause de chaque douleur.

Ainsi, l’ostéopathe effectuera l’anamnèse, l’examen physiques et des séries de test afin de détecter l’origine de la douleur et la soigner grâce notamment à son approche holistique. Consultez cette page pour en savoir plus sur le déroulement d’une séance chez l’ostéopathe .

Ensuite, l’ostéopathe observera votre posture et la corrigera en s’attaquant à la perte de mobilité existante au niveau de l’ensemble du corps (zones charnières) ainsi qu’à la zone lombaire et des systèmes adjacents comme le diaphragme, le bassin et le périnée.

Le praticien travaillera aussi sur les articulations du dos et du bassin pour les relâcher. L’ostéopathie structurelle sera un atout pour en venir à bout plus rapidement et durablement . Aussi, il détendra les contractures réflexes des muscles spasmés. Enfin, grâce à l’ostéopathie viscérale , l’ostéopathe travaillera sur les tensions viscérales, diaphragmatiques etc. pour identifier d’éventuelles restrictions et tensions et les soulager.

L’ostéopathie présente de nombreux avantages, son efficacité, qui n’est plus approuver, fait d’elle une pratique de médecine manuelle de choix. Une diminution des douleurs articulaire du quotidien contribue au bonheur au travail et dans la sphère privée également.

Ainsi, 1 à 3 séances d’ostéopathie maximum sont en général suffisantes pour vous permettre d’aller beaucoup mieux si vous souffrez de lombalgies.

HYGROMA DU GENOU

Définition

L’hygroma du genou est une inflammation de la bourse séreuse (bursite)

se trouvant en avant de la rotule. Cette inflammation va entrainer une augmentation du volume de la bourse séreuse.

La bourse séreuse, espace de glissement normalement « virtuel », se remplit d’un liquide et une tuméfaction apparaît : on parle d’hygroma ou de bursite (inflammation de la bourse séreuse) …

Symptômes

• → Gonflement (tuméfaction) au niveau du genou pouvant mesurer jusqu’à 10cm ;
• → Tuméfaction mobile, non adhérente, peu douloureuse sauf à la pression appuyée ;
• → Lorsque la bursite est infectée : tuméfaction rouge, chaude, douloureuse avec une lésion cutanée en regard et des ganglions ;
• → Fièvre (en cas d’infection) ;
• → Perte totale ou partielle de la mobilité ;

Causes

Il existe de multiples causes responsables de l’apparition d’une bursite, parmi elles :

• Petits traumatismes répétés ;
• Présence d'un corps étranger ;
• Pathologie rhumatismale (polyarthrite) ;
• Pathologie à microcristaux (goutte) ;
• Infection (qui débute souvent à partir d'une petite lésion cutanée) ;

Le diagnostic de l’hygroma du genou est essentiellement clinique. La radiographie sera un allié utile et précieux pour confirmer ou infirmer ce diagnostic. La radio est en outre le seul examen utile permettant parfois de voir une "épine olécrannienne", saillie osseuse en arrière de l'olécrane responsable d'une irritation chronique.

Que peut faire l’ostéopathie pour traiter l’hygroma du genou ?

L’ostéopathe par des manipulations douces s’attaquera à la cause de l’inflammation, il la traitera pour réduire la tuméfaction. Il va donner plus de mobilité à l’articulation du genou du patient adulte , enfant ou plus âgés comme chez le sénior . Une fois le traitement local effectué, l’ostéopathe vérifiera, rééquilibrera et traitera les tensions et restrictions installé via les chaines de tension dans l’ensemble de l’organisme.

L'ostéopathe va également recourir à des actions préventives pour éviter la récidive et pour éviter qu’elle ne devienne chronique, grâce à des tests sur toutes les zones du corps, il comprendra les liens qui existent entre le déclenchement de l'hygroma et le fonctionnement de l'organisme dans son ensemble.

Ainsi, il est possible que l’ostéopathe vérifie la zone abdominale pour détecter des déséquilibres digestifs qui peuvent rendre le patient plus sensible aux réactions inflammatoires. Il important de changer certaines habitudes alimentaires afin de perdre du poids car la surcharge pondérale favorise l’apparition de l’hygroma du genou.

Enfin, l'ostéopathe travaillera sur la posture du patient pour rééquilibrer celle-ci et éviter que des tensions excessives ne pèsent sur certaines articulations. Comment réserver sa consultation avec un ostéopathe ?

CONCLUSTION SUR LA PREVENTION DES T.M.S. AVEC L’OSTÉOPATHIE

Les troubles musculosquelettiques (TMS), lorsqu’ils sont pris en charge plus tôt, se traitent et sont souvent bénins ( Sos ostéopathe ). Mais il est important de les prévenir et de ne pas les laisser s’installer et devenir chronique.

Il est important de consulter un ostéopathe même si la douleur est supportable. En effet, lorsqu’une douleur « disparait » soudainement, cela ne veut pas dire que l’affection qui en est l’origine est traitée.

En fait, face à un déséquilibre non pris en charge, notre corps finira par s’y adapter grâce à la compensation naturelle gérée par le système nerveux. Ce phénomène naturel est déclenché dans le but de permettre de retrouver un bien-être : mieux l’orgiasme compense, mieux nous nous portons.

Mais la compensation naturelle n’est pas une solution pérenne car, lors de celle-ci d’autres tensions et restrictions vont s’ajouter et s’accumuler dans le corps, ce qui conduira à un blocage, à la perte de mobilité, à un accident, ou à une chronicité d’une affection aiguë. Quel type de patient êtes-vous ?

L’ostéopathie est efficace dans la prise en charge de l’ensemble des TMS, elle est indolore, douce et non invasive. La prise en charge précoce de ces affections permet d’éviter leur récidive ainsi que l’installation de celles-ci.

Enfin, sachez qu’il est important d’avoir une bonne hygiène de vie : un sommeil suffisant et réparateur, une alimentation équilibrée, une bonne gestion du stress et une activité physique adaptée, sont les clés pour prévenir les troubles musculosquelettiques et les empêcher de s’installer ou de s’aggraver. Consultez un ostéopathe au travail si vous souffrez de TMS ou si vous souhaitez les prévenir.

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